Les tricheurs devant les tribunaux

Le président de Sony Online, John Smedley, n'aime pas les tricheurs qui hantent ses MMO (au point qu'il y a quelques semaines, il leur promettait les pires sévices après les avoir traqués, eux et leur famille). Au-delà des promesses, il détaille surtout le sort réservé aux tricheurs de PlanetSide 2.
S'adressant aux joueurs sur Reddit, John Smedley assure que les tricheurs clairement identifiés comme tels sont bannis définitivement, mais que les équipes du développeur prennent le temps de vérifier la triche - sans se contenter de bannir un joueur parce qu'il aurait été signalé dans le jeu et quitte, en cas de doute, à suspendre temporairement un compte et étudier en détails son comportement dès son retour.
Mais selon John Smedley, « la lutte contre les tricheurs est une guerre sans fin : nous mettons en place des codes de détection de la triche et anti-hack, ils consacrent du temps et tentent de les contourner. C'est un effort constant ». Et de rappeler qu'il déteste les tricheurs autant que les joueurs les détestent et que l'équipe de développement est à pied d'oeuvre pour les exclure du jeu, mais sans prendre de mesures définitives sans des preuves solides.

Mais on retient surtout qu'au-delà de ce petit jeu entre tricheurs et traqueurs de tricheurs, John Smedley entend aussi étudier « d'autres pistes » et aborder le problème « sous un autre angle ».

« Après avoir constaté personnellement l'ampleur de certains sites spécialisés, je peux vous dire que je suis estomaqué par la sophistication des opérations qu'ils mettent en oeuvre. Ils gagnent de l'argent avec tout ceci. Nous travaillons donc sur le problème sous un nouvel angle également, dont je ne peux pas trop parler pour l'instant (juste un indice : cette solution implique des avocats). Mais nous avons des ressources pour combattre ces pratiques et nous les utiliserons. »

La triche pourrait-elle faire l'objet d'actions en justice (sous l'angle de pratiques commerciales déloyales par exemple), devant les tribunaux américains ? C'est manifestement l'approche envisagée actuellement par John Smedley.